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2012

~ ABATTOIR ~ 

Solo

-durée 60 min

Ecriture, mise en scène, interprétation

Bernadette Gruson

Aide à la dramaturgie et collaboration artistique

Elise Vigier

Assistante à la mise en scène

Magalie Dupuis

Création son

Benjamin Delvalle

Création lumières

Yves Bernard et Vincent Maire

Régie générale

Vincent Maire

Construction décor

Alain Le Béon

 

Avec l'aimable contribution pour les témoignages d’usine de Muriel Bustin, Alain Daubresse, et Jacques Chevalier

Remerciements à Mathieu Frackowiak pour son regard littéraire et philosophique

 

Production Compagnie Zaoum

Coproduction : L’Hippodrome, scène nationale de Douai, le Théâtre des Lucioles de Rennes

Avec le soutien de la DGCA - Ministère de la Culture et de la Communication et des DRAC Bretagne et Nord-Pas-de-Calais dans le cadre de l’aide au compagnonnage

Aide à la création du Conseil Régional du Nord et de la DRAC Nord-Pas-de-Calais

Mécénat : Adviser

Ou comment échapper au conditionnement

quand on naît poule

AbaTToir est né du carambolage entre mes souvenirs d’enfance passé dans l'abattoir tenu par mes parents à Courrières dans le bassin minier et les « Fragments d'un discours amoureux » de Roland Barthes.

 

Un des fragments de Barthes s’appelle littéralement « le ravissement », « l’enlèvement » et cet « épisode réputé initial au cours duquel le sujet amoureux se trouve capturé » se trouve être aussi le premier maillon de la chaîne de l’abattoir pour les poules.

 

Ce carambolage improbable m’a permis d’entremêler deux plans d’écriture, et d’échos en rebonds et décalages, sous les traits d’une « Alice au pays de l’abattoir » je réinterroge les souvenirs, les interdits, les transgressions, les fantasmes liés à ce lieu et ouvre des portes sur l’ici et maintenant, le parcours de la femme d’aujourd’hui en quête de ce qui la tisse, l’enchaîne, la déchaîne, la conditionne.

 

Dans ce dédale, comme dans un manège de foire, rappelant les labyrinthes aux cent miroirs, les niveaux de lectures se superposent, les images se modifient grâce au dispositif scénographique à géométrie variable, et les allées et venues, jamais attendues, posent des intrigues tout au long de ce parcours où le "comment tuer" n'est jamais très loin du "comment aimer", le rire jamais loin de l’effroi, la pudeur jamais loin de l’audace… un parcours qui parle finalement de chacun(e).

La Voix du Nord

"Quand on peut faire sienne une histoire de théâtre, c'est sans doute, que la magie fonctionne."

 

Rue du Théâtre

"Il faut en pousser des portes pour arriver à soi-même, pour savoir qui on est. C’est ce que fera le personnage créé par la comédienne, dans un climat d’étrange, de poésie impalpable, de gravité sous-jacente."

 

Paul K'Ros

"Avec la simplicité d'une robe rouge enfilée comme le désir, les mots chahutent de plaisir, la poésie insouciante et curieuse de l'enfance frappe à la porte interdite."

 

L'observateur du douaisis

"Son théâtre, dans un langage direct et sans détour, est une plongée dans la mécanique humaine, qui met en lumière les paradoxes, les sentiments, le vide qui déborde parfois, la part insensée de notre monde. Avec AbaTToir, l'auteure-metteure en scène signe une interrogation pleine de fantaisie qui n'écarte pas une certaine cruauté, un spectacle en forme de pied de nez revendicateur à une liberté pas toujours simple à conquérir quand on est une femme..."

 

Toutelaculture.com

"Derrière un titre aussi froid qu'effrayant, Bernadette crée un spectacle plein de charme et de beauté, alors que se tisse, entre elle et son public le sentiment d'une fragile intimité, qui tient le temps de la pièce... on en ressort charmé."

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